Description
Votre portrait
Après 20 ans passés derrière les micros et les caméras, j’ai décidé de changer de métier en rachetant un théâtre. En 2017, le théâtre à l’Ouest Rouen a vu le jour !
Depuis 2 petits frères ont été créé : le théâtre à l’Ouest Caen et le théâtre à l’Ouest Auray !
Quel parcours avez-vous eu ?
J’ai débuté avec une formation de journaliste qui m’a amené à travailler pendant longtemps à la radio et à la télé en France et à l’étranger.
Après quelques années de travail, je me suis redirigé vers Rouen et c’est en constatant qu’il n’y avait pas de lieu d’humour que j’ai décidé de créer le théâtre à l’Ouest à Rouen. J’ai vécu quelques années à Plumergat et la même problématique s’est présentée. C’est ainsi qu’est né le théâtre à l’Ouest d’Auray.
Pourquoi s’être tourné vers ce domaine ?
Ce que j’aimais et que j’aime toujours, c’est de pouvoir faire des rencontres. Étant très bon public, adorant rire et ayant des amis humoristes, je trouvais ça dommage qu’il n’y ait pas de salle à Rouen. Tout s’est enchaîné très vite.
Y a-t-il quelqu’un qui vous inspire ?
Parmi tant d’autres, 2 personnes m’ont plus inspiré que les autres
Jean Jacques Goldman impressionnant dans tous les domaines. Il s’est construit tout seul et avec du talent.
Et Nagui que j’ai beaucoup suivi, à une époque, j’étais dans le public de toutes ses émissions. Il mélange l’animation, l’humour, et ce, avec beaucoup de talent et de travail.
Et je remercie Franck Dubosc qui est le parrain du théâtre de Rouen.
Comment décrierez-vous votre métier à des enfants ?
Il n’existe pas de formation pour être directeur de théâtre. Il faut avoir l’envie de faire un métier où l’on aime accueillir, faire rire les gens et les servir.
Quelle épreuve marquante avez-vous dû surmonter pour réussir aujourd’hui ?
Le covid a été compliqué à gérer, mais j’ai su y voir les bons côtés. La solidarité entre tous les théâtres m’a permis de garder que le positif. Nous avons réussi à maintenir le lien avec le public grâce aux réseaux sociaux.
Quels conseils pourriez-vous donner à une personne qui souhaite faire ce métier ?
D’y croire et de bosser. Il n’y a pas de secret, il faut croire en ce qu’on fait, oser, avoir du culot.
Qu’elle est votre source de motivation ?
Le public, le sourire qu’ils peuvent apporter.
Le rire ça devrait être remboursé par la sécu. 😉
À la réouverture après le 2ème confinement, une cliente du théâtre qui venait d’assister au spectacle de reprise m’as dit : « J’aurais aimé être nulle part ailleurs qu’ici aujourd’hui »
Dans la peau de quelle personne souhaiteriez-vous vous mettre le temps d’une journée ?
Jean-Jacques Goldman, en tout cas un artiste, pour voir l’effet que ça fait de monter sur scène, devant des milliers de personnes. Être pour une fois de l’autre côté du décor.
Pour terminer, l’interview avez-vous une anecdote amusante qui a pu vous arriver au cours de ses années d’expériences.
À Rouen, j’ai reçu Michel Drucker pour son spectacle.
Michel Drucker c’est les dimanches après-midi des personnes de 80 ans, mais aussi de 20 ans puisqu’il est toujours à la TV aujourd’hui.
Après son spectacle, il était fatigué et m’a demandé de le ramener à son hôtel. Je me suis retrouvé dans la voiture avec lui et son chien.
Dans le centre de Rouen, lorsqu’il a vu un parc, il m’a demandé de m’arrêter pour que son chien puisse y faire ses besoins.
Et je me suis retrouvé dans un parc à 00h30 avec Michel Drucker à parler de tout et de rien.